Appel à communications 2020 (clos)

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Le numérique est partout. À la maison, dans l’industrie et l’administration, dans les transports, dans la poche, au bureau…. La révolution industrielle est principalement une évolution technologique dans les systèmes de production, production de masse prenant le pas sur l’artisanat, émergence de nouvelles compétences sans rapport avec les activités familières, exploitation des énergies fossiles cédant le pas à la force animale et humaine, développement des moyens transport sur de longues distances contribuant à l’intensification des échanges commerciaux. Le matérialisme, par la jouissance des biens, devient le vecteur du développement industriel et économique.
Le numérique, un autre bouleversement ? Tout comme la langue d’Esope, le numérique serait la meilleure et la pire des choses. Notre quotidien en est imbibé, chez nous, dans nos déplacements, nos activités professionnelles, ludiques et sportives, notre santé, notre vie relationnelle. Rien n’y échappe. On parlera de transition dans la mesure où nos activités dans ces domaines les plus divers deviennent contingentes de l’usage de moyens et d’intermédiaires numériques. Le smartphone en est une illustration incontestable telle qu’en être privé nous met à l’écart, et de plus en plus, de nombreuses ressources nécessaires à la vie quotidienne. Bien entendu de nouvelles opportunités et facilités s’ouvrent en cliquant sur un écran, mais elles engendrent aussi de nouveaux risques et défis. Tout le monde, tous les domaines de la vie professionnelle et sociale, sont-ils en phase et accordés pour cette transition à agir de plus en plus par le virtuel ? Le matérialisme de la révolution industrielle s’est virtualisé. Une étape s’est insérée. Quelles en sont les conséquences ? Quels en sont les enjeux, les risques et les défis ?
Les interventions et communications (orales, en atelier ou symposium) attendues porteront sur une approche critique des apports des technologies numériques dans l’accompagnement au changement et à la transition numérique. Dans les contenus proposés par les auteurs de communication, le comité scientifique veillera à ce que les aspects théoriques et empiriques soient soigneusement articulés et présentés dans une méthodologie rigoureusement établie. Par ailleurs les conférences plénières, les tables rondes, les travaux présentés sous forme de posters proposeront une variété d’approches des sujets abordés, dans ce même souci de qualité.
Les défis de la transition numérique seront examinés et déclinés au travers de différentes thématiques suggérées ci-dessous (liste non exhaustive) :

  • Les écosystèmes numériques, la culture éco-numérique et l’éco-communication.
  • La procédurologie et l’éthique.
  • La communication médiatisée et ses nouvelles formes.
  • La prédominance des « pouces-index-outils » dans les différentes activités et la communication.
  • Et l’homme dans tout ça?
  • La solution de continuité entre concepteurs numériques et utilisateurs.
  • La vie avec les algorithmes et le conditionnement au numérique.
  • La communication réinventée.
  • Le fact checking, les fake news.
  • La persuasion numérique, les TIC et l’addiction.
  • L’adaptabilité, l’agilité.
  • L’exclusion numérique et l’illectronisme.
  • L’ergonomie.
  • E-santé.
  • Les stratégies des GAFA et des plateformes.
  • Les nouvelles compétences pour le numérique.
  • Les nouvelles activités, les nouvelles formes de management.
  • La communication et le management de la transition numérique.
  • La gouvernance d’Internet.
  • L’évolution du travail et des systèmes industriels.
  • La vie privée et sa protection.
  • Les régulations.

Contributions

Les contributions pourront être présentées sous plusieurs formats :

  • Communication orale : Présentation orale avec Powerpoint de 15 min + 5 min de discussion par communication.
  • Symposium :Session de 1h30 organisée par un ou plusieurs contributeurs sur un thème, composée de plusieurs communications orales (maximum 5 intervenants dont le soumissionnaire). Le soumissionnaire ayant sollicité les intervenants de son choix pour la tenue du symposium.
  • Atelier : L’atelier, organisé dans le cadre d’une session de 1h30, est un espace de partage d’expériences et d’idées. Le public est associé et contribue à un travail collectif sur un thème donné. L’organisateur de l’atelier présente le thème et s’assure de l’appui d’au moins deux contributeurs.
  • Communication affichée, démonstration : présentation affichée (format A0 : 841 x 1189 mm) dans l’espace de détente, avec éventuellement des démonstrations.

Les contributions se feront en langue française ou en langue anglaise. Elles pourront donc être présentées sous forme de communication orale, de symposiums, d’ateliers ou par affiche.

Toutes les propositions acceptées seront publiées dans les actes de la conférence sur support numérique, si l’auteur ou un des auteurs est inscrit et s’il est présent à la conférence.

Les propositions seront faites en français ou en anglais (titre, 5 mots clés, 2 pages de proposition, bibliographie. Indiquer le thème que vous voulez traiter). Les propositions d’ateliers et de symposiums comporteront outre le nom du promoteur, la liste détaillée des intervenants avec leurs coordonnées et le titre de leur intervention et une page de présentation de l’intervention La durée d’un atelier et/ou d’un symposium est fixée à 1h30’. Les communications affichées le seront en permanence pendant la durée de la conférence.

Les communications et interventions en symposium ou en atelier devront être présentées de la manière suivante :

  • Première page : Titre de l’intervention ; identification de l’auteur, nom de l’université, organisme, institution ou entreprise d’affiliation, poste occupé, adresse email, adresse postale, n° de téléphone/télécopie.
  • Deuxième page : Titre de l’intervention, 5 mots clés, résumé de 5000 à 6000 caractères présentant le sujet de la contribution, l’encadrement méthodologique, le corpus des données analysées et les résultats attendus ou obtenus.

Les propositions sélectionnées seront éventuellement soumises à des modifications ou révisions demandées par le comité scientifique.

Les propositions devront être envoyées au plus tard le 30 mars 2020 à l’adresse EUTIC2020@gmail.com.

Prière de mentionner dans l’objet du mail : « proposition de communication EUTIC2020 »

Le texte complet devra être envoyé au plus tard le 14 décembre 2020 pour publication des actes suivant les modalités d’organisation établies et publiées sur le site web de la Conférence. Le texte définitif ne dépassera pas 12 pages ou 36 000 signes, (notes, bibliographie, graphiques, tableaux et annexes compris). La feuille de style sera à télécharger sur le site web de la Conférence http://conference-eutic.org

Lieu de la conférence

ULB (Université Libre de Bruxelles). Avenue Jeanne, 44, 1050 Bruxelles

Informations complémentaires